Cousolre, hameau de Reugnies

Circuit de la Salamandre

Circuit réalisé avec le concours des communes, du Parc naturel régional de l’Avesnois et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre
Promenade pour les nostalgiques de la petite montagne avec ses vallées, ses plateaux, et les ruisseaux qu’on enjambe sur de vieux ponts de pierre. La visite de la Tour de la Salamandre apportera un soupçon de culture. Bonnes chaussures conseillées, surtout en automne/hiver.

Profil et coordonnées du circuit:
Circuit de la Salamandre - Cousolre, hameau de Reugnies
Le parcours du circuit =  9,5 km - 2h30
Alt mini =  147 m - Alt maxi =  216 m
Dénivelé positif =  265 m - Dénivelé négatif =  266 m
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Départ parking de la guinguette "le Canari"
Longitude = 4° 11' 17,04" E (4.188062°)
Latitude = 50° 14' 28,68"N (50.239916°)
Altitude =  165 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

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Pays


Leval Chaudeville

Circuit de la Salamandre

Départ : hameau de Reugnies – le long des rues en prenant soin de ne pas gêner les riverains et engins agricoles ou parking du cimetière de Cousolre sur la RD 80

1 - Depuis le cimetière de Cousolre, longez la RD 80 à droite. Au carrefour, quittez la RD 80 et continuez vers Reugnies. Montez à droite le chemin de terre. Plus loin, descendez à gauche dans le vallon et rejoignez le hameau de Reugnies que vous traverserez sur 1,5 km.

1 bis - A l’extrémité du hameau, vers la frontière belge, montez à droite le chemin empierré. Au croisement suivant, bifurquez à gauche sur un chemin herbeux. Vous êtes en Belgique. Le point de vue sur les collines boisées est remarquable. Cheminez entre les haies.

2 - Vous rejoignez ici une route goudronnée qui longe le bois d’Hornibu, continuez en face. A l’intersection suivante, prenez à droite en direction de Beaumont. Continuez sur cette route principale, passez le vieux pont sur la Hante. Vous apercevez au loin la tour de la Salamandre avec son toit d’ardoises et ses quatre tourelles ainsi que la petite ville de Leval-Chaudeville.

3 - Traversez la ville - dont on devine l’ancienne activité industrielle de filature et de forge -en laissant les routes à gauche et à droite. Passez devant le camping « l’Astoria » et, après le magasin d’articles de pêches, virez à droite sur la rue Verte. Une montée raide vous conduira au pied de la tour qui a gardé l’aspect qu’une restauration du XVIe s lui conféra.

4 - Quittez la Tour de la Salamandre par un sentier en balcon, traversez une route bétonnée, continuez en face sur le chemin de la Croisette. A l’intersection suivante, prenez à gauche. puis à droite la rue Herman Leclerc, passez devant la station d’épuration et poursuivez sur cette route champêtre.

5 - A l’intersection, continuez en face sur le chemin forestier en direction du camping. En chemin, vous pourrez peut-être surprendre des écureuils. Après le ru, vous voici de nouveau en France. Longez la Hante. Arrivé à la chapelle Notre Dame de Comagne, le sentier grimpe à droite dans le bois. A la sortie du bois, à la jonction avec un chemin de terre pourvuivez en face. Virez ensuite à gauche.

6 - Continuez sur le chemin de terre – à gauche - qui longe le plateau et offre une belle vue sur la vallée. Laissez plus loin le chemin à gauche qui descend à la ferme des Fondrieux et poursuivez à droite. Vous traversez un petit bois, passez près d’une ancienne scierie et enjambez le vieux Pont Courroux, en pierre. Il vous ramène à Reugnies. Regagnez votre point de départ, à gauche au bout du hameau ou à droite vers le cimetière, en virant deux fois à gauche.

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Site Web de la ville
Cousolre

Les racines de Cousolre s'ancrent dans le passé Romain, comme le tracé de certaines routes le laisse entrevoir. Le village est notamment encadré au nord par la grande voie romaine Bavay-Trèves laquelle traverse Maubeuge, Jeumont et Montignies St Chistophe. Des fouilles qui ont lieu en 1911 ont permis de repérer ce tracé... [Lire la suite]
La ferme Hurtebise (nord-est de Bousignies sur Roc) était une mansio (relais, gîte d'étape) distante de 30 km de Bavay et de l'Entre-Sambre. De là partait un diverticulum (chaussée) vers Reims via Grandrieu, Virelles et St Michel en Thièrache. Le long de cette voie, il y a la ferme du Vigneux où l'on a trouvé des monnaies du IIème et IIIème siècle enfouies lors de la crise du IIIème siècle. Des Lètes (soldats paysans) ont occupé le site, sur lequel se dessine encore les traces du découpage des champs suivant la méthode de la centuriation romaine (1 centuriation = 1 carré de 710 m de côté), jusqu'à l'arrivée d'un intendant des domaines royaux, Walbert IV.... voir la suite en suivant ce lien http://villesetvillagesdelavesnois.webou.net/cousolre/cousolre.html
Reugnies : l’origine du nom de Reugnies dérive du latin tardif « Ruinacum », influencé par le germanique « Hrod-Win ». Il s’agissait sans doute d’un lieu où une métairie gallo-romaine avait été reprise par un aristocrate franc dont la caste guerrière vénérait spécialement le dieu germain Odin.
Il y avait à Reugnies 7 carrières de marbre employant chacune en moyenne 8 à 12 ouvriers. Ce travail entraînait des activités induites telle que la fabrique de lames à scier les blocs de marbre.
La crise économique de 1930 et le développement des grands centres industriels conduisirent le hameau à se replier sur lui-même durant la première moitié du XXe s
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Patrimoine religieux
Eglise St Martin - Cousolre

L'église actuelle, de style gothique hennuyer, fut érigée au début du XVIème (1501-1512), sous le vocable de Saint Martin. Elle est construite en pierre bleue, avec les ressources de la communauté, à l'exception du chœur, financé par le chapitre de Sainte Aldegonde de Maubeuge. Il est probable que des éléments de la vieille église Notre-Dame furent réutilisés. Son aspect primitif a été altéré au cours des siècles... [Lire la suite]
Le clocher-porche est édifié en 1575, sur le modèle des églises fortifiées de Thiérache, afin de protéger les populations du passage des soldats. Ce clocher hennuyer est un des plus caractéristiques, avec à l'étage des cloches l'ouverture dans chaque face d'une ouïe à ogive soulignée d'une archivolte, et les six cordons lamiers qui rythment les parois Nord et Est. Il abrite trois cloches : « Aldegonde », placée en 1921, « Louisa-Albert », et « Marguerite-Renée-Thérèse », installées en 1931. Elles remplacent les originales enlevées par les Allemands lors de la première guerre mondiale. Jennepin raconte qu'il était d'usage de sonner les cloches durant les orages, et pour cette tâche la commune offrait des pots de bière. Le mayeur dut réglementer la consommation à trois pots par orage en 1775.
Sous le porche on peut voir le portail primitif, admirable par ses colonnettes.
A la suite des guerres de la fin du XVIème siècle, le chœur est refait en 1617 avec une grande économie de moyens, d'après l'aspect composite des murs mêlant moellons irréguliers et pierres taillées. On peut voir sur le côté Nord, placé assez haut, une petite statuette taillée dans la pierre, témoignage d'un réemploi. L'entrée latérale sur le bas-côté septentrional fut percée en 1721, car l'état de délabrement du porche et du portail rendait l'entrée impraticable et dangereuse. Les sculptures du portail de la tour datent de 1780. Le cimetière, désaffecté en 1874, est aménagé en espace vert en 1984. La nef centrale comprend trois travées dont les arcades ogivales reposent sur des colonnes de type hennuyer. La charpente s'appuie sur des sablières entaillées d'accolades. Les nervures reposent sur des têtes de poutre à personnages (monstres et personnages agenouillés) et sur des entraits engoulés sculptés de losanges, chevrons, torsades, avec un médaillon central. Les fonts baptismaux, taillés en pierre bleue, ont été donnés en 1525 par les femmes de la paroisse ainsi que le témoigne l'inscription gothique gravée à la base. Ils remplacent les fonts romans du XIIIème siècle qui sont aujourd'hui exposés au musée des Beaux-arts de Lille. Le chemin de croix, peint sur toile, date de 1860. Les orgues de 1784, ont été installés par un facteur d'Erquelinnes. Elles ont été rénovés en 1879, 1929 et 1976. Le chœur, réédifié en 1617, a été pavé de marbre au XIXème siècle. Ses boiseries sont de 1781. Le maître autel, en marbre rouge, est orné d'un tableau de 1784, consacré à Sainte Aldegonde. Il est encadré des statues de ses parents, Walbert et Bertille, seigneurs de Cousolre au VIIème siècle. Le tabernacle présente la particularité de tourner, ses trois faces étant alors utilisées selon l'année liturgique. L'autel de marbre blanc dédié à la Vierge et celui en marbre rouge voué à Saint Martin ont été placés dans la deuxième moitié du XIXème siècle, alors que la marbrerie se développe considérablement à Cousolre. On peut observer des dalles funéraires du XVIIème et du XVIIIème siècle, d'anciens curés, mayeurs, maîtres de forges. Adossée au mur central Nord, présence d'une épitaphe remarquable d'un « laboureur » de 1627. Exécutés par les Carmélites du Mans, les vitraux de 1867 représentent différentes scènes de la vie des saints qui ont illustré la paroisse. Le lundi de Pentecôte de l'année 1503, les reliques de Walbert et Bertille furent transférées dans la nouvelle église, et réunies dans une châsse.
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