Gravelines

Circuit de Vauban aux Islandais

Circuit réalisé avec le concours de l’Office de Tourisme des Rives de l’Aa, de la commune de Gravelines et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre
Circuit facile à découvrir toute l’année ; pour la portion littorale, se renseigner sur les horaires de marées si l’on veut profiter de la plage et éviter de devoir serrer au plus près le cordon dunaire. En période de grands vents et de grandes marées, éviter l’option le long de la jetée. La boucle intéressera les enfants mais pourra être fatigante pour des petites jambes et nécessitera quelques pauses bien agréables, à la mer ou dans l’aire de jeux
Profil et coordonnées du circuit:
Circuit de Vauban aux Islandais - Gravelines
Le parcours du circuit =  13 km - 3h30
Alt mini =  3 m - Alt maxi =  9 m
Dénivelé positif =  23 m - Dénivelé négatif =  23 m
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Départ parking de l'Arsenal de Gravelines
Longitude = 2°07'29,46" E - Latitude = 50°59'07,28" N
Altitude =  6 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

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la Place

Circuit de Vauban aux Islandais

Départ : parking de l’Arsenal, à proximité de la place du Beffroi

1 - Du parking de l’Arsenal, dirigez-vous vers la place, passez devant l’arsenal –musée du Dessin et de l’Estampe Original- allez vers le square et montez au-dessus de l’allée des Marronniers par la gauche en suivant la rue des Remparts. Passez devant la maison du zouave Gody (le zouave du Pont de l’Alma qui habitait Gravelines)

2 - Empruntez le chemin de ronde à droite ; profitez de la vue sur le port (quai des Islandais), du corps de garde et de la vue sur le chenal depuis le belvédère.

3 - Tournez à gauche et empruntez le boulevard (Bd Lamartine) – remarquez l’écluse de chasse et la Porte de la mer.

4 - Longez à gauche le chenal par “la promenade de l’Islandais” jusqu’à la jetée. Il est possible d’aller jusqu’à l’extrémité de la jetée, option en pointillés sur la carte, aller/retour : 2,5km. Au pied du phare, sur la droite, notez l’ancien poste de garde qui témoigne de l’épisode des smogglers.

5 - Poursuivez à droite sur la digue puis sur la plage et longez le cordon dunaire. En chemin, remarquez la Chapelle aux Marins (Notre Dame des Flots) perchée sur la dune : selon la légende, en 1743, une statue en bois de la Vierge Marie portant Jésus fut trouvée dans les dunes par un vieux marin. Une chapelle fut érigée pour l’abriter. Détruite à plusieurs reprises, la construction actuelle date de 1954 et contient la statue, restaurée en 1996.

6 - Un peu avant la Centrale Nucléaire, entrez dans la dune par le sentier. Arrivé à la stèle commémorative, tournez à droite et longez la route (de l’Aquaculture)

7 - Au blockhaus, virez à droite dans la dune puis suivez la route jusqu’à l’entrée du parc du Polder. Suivez le sentier enherbé qui traverse la prairie et longe le watergang. Poursuivez tout droit jusqu’à la route (voie des enrochements).

8 - Traversez-la prudemment et continuez à travers le parc. Empruntez alors le chemin des moulins, longez à droite les peupliers qui bordent le lotissement. Coupez le boulevard (de l’Europe) et contournez le stade du Moulin. Rejoignez la porte de la mer.

4 - Empruntez à gauche le petit chemin le long du Schelvliet (cours d’eau) et cheminez à travers les douves des remparts pour atteindre la rue (de Dunkerque).

9 - Traversez-la – sur votre droite, remarquez la Porte aux Boules, monument classé. Continuez le parcours dans les remparts – différent de l’itinéraire dans le glacis- jusqu’aux quatre écluses

10 - Passez les écluses et tournez à droite dans le boulevard (boulevard Salomé) pour retrouver le parking de l’Arsenal


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Site Web de la ville
Gravelines

Au temps de la conquête romaine, le Pays des Morins dont GRAVELINES faisait partie, était envahi par les eaux et les peuplades qui habitaient les rares parties émergées, comme Bergues, Watten, Saint-Omer étaient venues du reste de la Germanie. Les eaux se retirèrent et de nombreux hameaux se formèrent : l'un d'eux dont le nom à cette époque nous est inconnu, situé sur l'emplacement actuel des Huttes, devait devenir plus tard GRAVELINES... [Lire la suite]
Les origines du territoire sur lequel s'est implanté Gravelines demeurent étroitement liées aux différentes étapes de la formation du littoral nord et de la plaine maritime flamande. La naissance de ce hameau ne peut être datée avec précision. En fait l’histoire de Gravelines commence réélement qu'en 800, à la suite de la construction d'une chapelle en l'honneur de Saint Willibrord, évêque anglo-saxon. Puis vers le milieu du XIIè siècle le comte de Flandre, Thierry d’Alsace, décide de donner à son domaine une porte sur la mer. Le petit bourg commerçant est alors entouré d’un rempart de pierres et de pieux tandis qu’un nouvel estuaire est aménagé pour la rivière de l’Aa. La ville, créée entre 1159 et 1163, reçoit d’abord le nom de Nieuwpoort que l’on doit traduire par Ville Neuve puis celui de Graveningis, l’une des anciennes appellations de cette contrée, nom qui va progressivement se transformer en Gravelines.
La ville devient l’avant-port de Saint-Omer. Port de pêche aux harengs, port de transit pour le sel, les fruits et le vin, Gravelines acquiert une place de tout premier ordre et une grande prospérité d’autant que les terres environnantes s’assèchent, permettant ainsi le développement de la culture et de l’élevage. La ville semble connaître la prospérité grâce au commerce et à la pêche mais elle est très vite confrontée aux tourments de l’Histoire. En effet à de multiples reprises Gravelines se fait ravagée pour des raisons politico militaires.
En 1212, Philippe-Auguste, Roi de France, ravage la ville pour punir le comte de Flandre de ne pas s’allier à lui contre les Anglais. En 1302, sous Philippe le Bel, Oudard de Maubuisson prend la ville et la saccage à nouveau, de même que les Anglais en 1383 après la prise de Calais. La guerre entre François 1er et Charles Quint conduit ce dernier à reconstruire les quatre bastions de la place et à renforcer le Château car la cité a une défense insuffisante. L’enceinte ovoïde doit alors être constituée d’une épaisse levée de terre palissadée dominant le fossé avec des portes et quelques tours construites en brique. La ville commence à prendre forme et l’hexagone est prêt à attendre l’ennemi qui peut surgir de toutes parts. En 1558, elle résiste à l’assaut du maréchal de Thermes, gouverneur français de Calais. Tour à tour française en 1644, espagnole en 1652, cette ville nous est définitivement cédée par le Traité des Pyrénées en 1659.
Au fil du temps, les abords sont eux aussi fortifiés : à l’emplacement de Petit-Fort et de Grand-Fort-Philippe, est construit, de part et d’autre de l’Aa., un double fort destiné à protéger une écluse, réglementant les eaux d’un nouveau chenal creusé de 1635 à 1638 de la ville à la mer. La cité conserve son importance stratégique et, en 1680, lors de son passage à Gravelines, Louis XIV charge Vauban de dresser un nouveau plan définitif dont la mise en œuvre va s’échelonner sur plusieurs décennies. Nommé gouverneur en 1706, Vauban complétera la défense extérieure de la ville au sein de son « Pré Carré » par un ensemble de demi-lunes, contrescarpes et glacis, ainsi que par une écluse sur l’Aa. Sous Louis XV, un projet de chenal, conçu par le roi d’Espagne Philippe IV, est mené à terme entre 1736 et 1740. Puis de 1761 à 1852, quatre nouvelles digues créent de nouveaux polders. En 1871, on reconstruit l'écluse Vauban, on crée un bassin à flot, on établit le long de l'Aa des quais en charpente, on relève ceux du port d'échouage et du Petit-Fort-Philippe. Par la suite de la mise en service du Bassin Vauban, le mouvement du port tend à se développer. A partir de 1897 seulement, l'on put opérer des dragages avec le matériel du port de Dunkerque et, depuis lors, le commerce prit un grand essor ; pour satisfaire à ses légitimes exigences, on agrandit le Bassin et on construisit un appontement au Grand-Fort-Philippe ; ces travaux furent terminés en 1907. Jusqu’en 1938, la pêche à la morue constitue l’une des activités principales des marins Gravelinois, la flotte atteignant jusqu'à cent bateaux au début du XIVème siècle. Le commerce portuaire et la pêche maritime eurent un essor jusque dans les années 60. Chaque année, en février, les matelots embarquaient à bord des lougres, des goélettes et plus tard des dundees pour aller pêcher, plus de 6 mois durant, au large des côtes islandaises. Pour les encourager, les habitants les saluaient au départ et au retour de ces campagnes par un rituel. Après plus d’un siècle de vie, ce rituel, qui rythmait la pêche « à Islande », continue de vivre tous les ans à travers le célèbre carnaval.
La pêche côtière occupe une place prépondérante dans l’économie locale. L’essor est brisé par la Première Guerre mondiale et le déclin confirmé par la Seconde. La communauté se tourne alors vers d’autres Horizons, nous léguant un passé dont chaque page fait aujourd’hui revivre la lutte incessante de l’homme sur la mer mais aussi contre lui-même. Suite à ces crises économiques provoquées par les guerres Gravelines devait changer sa politique économique en se tournant vers l’industrie et le tourisme. Ainsi dans les années 80, fut construite le CNPE (Centre Nucléaire de Production d’Electricité). Aujourd’hui, Gravelines est une ville où il est agréable d’ y vivre et de découvrir ses coins sympas, son environnement, ses infrastructures.
Source:Decouvrir-Gravelines/Histoire-de-Gravelines [Voir moins]


Patrimoine religieux
Eglise St Willibrord

Willibrord est à l'origine de l'histoire de Gravelines (laquelle ne commence réellement qu'en 800 après l'assèchement du Blootland). Une chapelle placée sous le patronage du saint y est construite. L'actuelle église dédiée à saint Willibrord fut édifiée en 1598 puis reconstruite au XIXe siècle. Willibrord est connu à Gravelines comme évêque anglo-saxon venu évangéliser la Flandre... [Lire la suite]
De l'église du XIe on ne sait rien. En revanche une inscription sur l'église actuelle, porte la date de 1598, sans doute l'année de sa reconstruction. L'église du subir les dommages de l'explosion de la poudrière du château en 1654. Le plan relief de la ville nous indique qu'il s'agissait autrefois d'une hallekerque, ce qui signifie en flamand église-halle (c'est -à-dire une église à 3 nefs de même hauteur). L'écroulement de sa flèche et l'effondrement de sa tour suite à un ouragan au début du XIXe entraîne sa reconstruction en 1823. (seul demeure le portail de 1598).

A l'interieur on peut observer de magnifiques retables en bois réalisés au XIXe et le monument funéraire de Claude Berbier du Metz classé monument historique.
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