Gruson

Circuit des Voyettes de la Marque

Circuit réalisé avec le concours du Syndicat Mixte Espace Naturel Lille Métropole et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre.
Circuit à la découverte de la Petite Suisse du Nord à deux pas de la métropole. Les chemins pavés, les « voyettes », les sentiers agricoles traversent les champs, longent les fermes en rouge barre ou flirtent avec la Marque.
Profil et coordonnées du circuit:
Circuit des Voyettes de la Marque - Gruson
Le parcours du circuit =  10,5 km - 3h
Alt mini =  24 m - Alt maxi =  48 m
Dénivelé positif =  50 m - Dénivelé négatif =  50 m
Télécharger le fichier GPX du Circuit des Voyettes de la Marque

Départ parking, face à la salle municipale, chemin du cimetière - Gruson
Longitude = 3° 12' 21,29" E
Latitude = 50° 35 44,51" N
Altitude =  39 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

Indiquez votre position ci-dessous

Adresse

Localité

Code Postal

Pays


la Marque

Circuit des Voyettes de la Marque

Départ : Gruson : parking, face à la salle municipale.

1 Quittez le parking de la salle municipale et dirigez vous vers l’église. Descendez les marches pour rejoindre la route puis en face la rue. Engagez vous à droite dans le lotissement. A l’intersection, descendez à gauche et, dans le virage, suivez à droite le chemin dit « du Marais ». Rejoignez à droite la RD 94.

2 Prenez à gauche, passez sur la Marque et avant le passage sous l’autoroute, engagez vous à gauche sur le chemin, parallèle au cours de la Marque. Continuez tout droit sur 1 250 m.

3 Rejoignez à gauche les berges de la Marque et partez à droite. Ne pas emprunter la passerelle. Poursuivez jusqu’à une seconde passerelle que vous empruntez. Longez le bois, prenez à droite et de suite à gauche le long de la ferme de la Courte. Une partie des bâtiments date probablement du XVIIIe s. L’inscription 1871, située au dessus du porche, correspond à l’élévation de la tour.

4 A l’intersection, tournez à gauche sur la rue d’Infière. Sur 1 500 m, cette petite route bordée de pâtures offre un cadre agréable en pied de vallon. En chemin, le bois départemental d’Infière, sur votre gauche sera prochainement aménagé et ouvert au public.

5 Après la voie ferrée, à l’intersection, empruntez à droite la rue Neuve puis à droite la rue du Château, pavée. Notez la croix en grès derrière la haie. Elle date de 1356. La croix et le Christ ont été sculptés dans un seul bloc de pierre. Ce calvaire pourrait être un élément du tombeau de Jacques de Lallaing, qui a combattu aux côtés du roi de France Jean le Bon. Située autrefois à Cysoing, elle a été emportée à Gruson à la Révolution, après 1795. Après la bâtisse – ferme de Landas – serrez à gauche et engagez vous sur l’étroit sentier entre les haies. Ferme de Landas : deux corps de bâtiments à pas de moineaux encadrent la porte d’entrée.

6 Au bout, empruntez à gauche la RD 94 – soyez prudents. Au carrefour suivant, prenez à droite la rue Calmette et, 500 m plus loin, à droite le chemin pavé. Long de 1 km, ce dernier aboutit à la RD 90 et au « carrefour de l’Arbre », rendu célèbre par la course cycliste Paris-Roubaix. Ce carrefour est le point le plus froid du village et est surnommé « le pôle Nord ».

7 Avant la route, bifurquez à gauche (chemin de Bourghelles). Après 1 km, prenez de nouveau à gauche et rejoignez le village.

8 Descendez en face la rue Verte. Avant la ferme, engagez vous sur la « Sente » entre les jardins. Au bout, effectuez un crochet droite-gauche pour suivre la voyette – le sentier des Ecoliers. Montez à droite vers l’église puis retrouvez le parking de la salle communale.

Télecharger le fichier PDF du Circuit des Voyettes de la Marque

Site Web de la ville
Gruson

Le village de Gruson, fort de ces 1143 habitants au dernier recensement de 2009, se situe à 15 kms de Lille, à proximité du célèbre village de Bouvines (713 habitants).
Les Grusonnoises et Grusonnois vivent sur 3,13 Km2 à raison de 365 habitants au km2.
Dans le testament d'Evrard de Frioul, fondateur de l'abbaye de Cysoing, et ce en 867, Gruson se dénommait Graeeina... [Lire la suite]
La plus importante activité du village sont des pépinières s'étendant sur 16 hectares. Spécialistes du rosier, on n'en compte pas moins de 40.000 en 250 variétés.
A l'église de la Visitation, datant du XIX ème siècle, on vénère Saint Gangon pour la guérison des maux de jambes  où le rétablissement de la paix dans les ménages. Le calvaire, prénommé "le Bon Dieu de pierre" date du XV ème siècle et provient de l'abbaye de Cysoing.
Un peu en retrait du centre, le carrefour de l'arbre est rendu célèbre par le passage, chaque année, de la course cycliste Paris-Roubaix. Il y a deux écoles à Gruson éduquant jusqu'au CM2, l'école publique Pasteur et l'école privée Notre Dame de la Visitation. De nombreuses activités ( gym,foot,chant choral,tennis de table,danse,yoga,etc....) font de Gruson un village vivant.

Gruson est aussi au coeur de la bataille de Bouvines, en 1214, victoire de Philippe Auguste.
BOUVINES 27 Juillet 1214
 43 ans de règne de Louis VII (1137-1180) ; 43 ans de règne de son fils Philippe II (1180-1223), surnommé Auguste par son biographe Rigord. Soit 86 ans de politique Capétienne volontariste et constante pour étendre le domaine royal en France, assujettir les féodaux récalcitrants, Flamands, Champenois, Poitevins, Normands, contrer les ambitions de l’empereur du Saint Empire Romain Germanique, aussi bien que les ambitions des Plantagenets d’Angleterre, du Poitou et de l’Aquitaine, faire face au pape qui considère que Jésus a aussi donné à Pierre le gouvernement du monde. Les rois capétiens, menacés au Nord, à l’Ouest, à l’Est et au Sud, s’appuient sur la bourgeoisie des villes qui prospèrent : ils leur donnent des statuts de Communes et des Chartes de liberté, en échange d’une aide militaire, ou au moins d’une milice.

 Le XIIIème siècle a surnommé Philippe II « Le Conquérant ». En 1187, Philippe II obtient de l’évêque de Tournai, mécontent de ses bourgeois vindicatifs, la souveraineté sur sa ville et sur une quarantaine de villages alentour. En 1189, à la mort d’Henri II Plantagenet roi d’Angleterre -époux d’Aliénor d’Aquitaine- Philippe II contrôle le Berry et l’Auvergne. En 1200 il signe la paix du Goulet avec Jean sans Terre qui a succédé à Richard Cœur de Lion en Angleterre, et obtient notamment le Vexin normand. En 1201 il s’accapare la Champagne. En 1202, Arthur, fils de Geoffroi de Bretagne et petit fils d’Henri II, fait hommage à Philippe II pour la Bretagne, l’Anjou, le Maine, la Touraine, le Poitou. En 1204, à la mort d’Aliénor, Philippe II conquiert la Normandie.
 La bataille de Bouvines en 1214 lui permet de mettre au pas la Flandre et ses principaux ennemis. A la mort du comte de Flandre Baudouin IX, sa fille Jeanne avait épousé Ferrand, fils du roi de Portugal et parent de Blanche de Castille (qui épouse Louis, fils de Philippe, futur Louis VIII). Les villes de Flandre sont favorables à l’Angleterre avec laquelle ils font commerce de la laine. Ferrand, d’abord fidèle au roi de France –il a assez de soucis avec la bourgeoisie des villes flamandes-, se rallie à Jean sans Terre après que Philippe II lui eut enlevé Aire sur la Lys et Saint Omer. Dans le même temps, Renaud de Dammartin, jusque là fidèle serviteur de la monarchie française, trahit et s’enfuit auprès de Jean sans Terre. L’empereur Othon de Brunswick est contesté par Frédéric II, soutenu lui-même par le pape Innocent III et par Philippe II. Une coalition se forme autour de Jean sans Terre, d’Othon, de Ferrand comte de Flandre, du comte de Boulogne. Ils se retrouvent à Valenciennes pour marcher sur Paris.
  Philippe II décide de frapper au cœur de la Flandre et empêcher l’arrivée de renforts anglais. Entre les marécages de la Marque et de la Scarpe, le dôme du Mélantois est la route naturelle vers Lille, et, au-delà, la Flandre (Bruges, Gand etc.). Le Dimanche 27 Juillet, les français sont menacés par leurs ennemis qui arrivent de l’Est. Passant outre à ses scrupules religieux et sur les conseils de Guérin, évêque de Senlis, Philippe II décide d’attaquer au Nord de Bouvines. Rien ne peut empêcher les chevaliers de s’affronter en corps à corps. Le duc de Brabant, sans doute acheté par Philippe II, donne le signal de la débandade alors que le roi de France est en mauvaise posture. Othon lui-même s’enfuit avec les siens. Ferrand est capturé.
  Ferrand emprisonné au Louvre, la Flandre est sous tutelle du roi de France. Frédéric II, l’ennemi de Othon, contrôle le Saint Empire. Jean sans Terre se voit dicter par ses barons la Magna Charta (15 Juin 1215), premier texte fondant les droits anti monarchiques de la démocratie moderne. Le prestige de Philippe et de la dynastie capétienne est à son sommet. Après le règne court de Louis VIII, les 44 ans de pouvoir de Blanche de Castille et de son fils Saint Louis (Louis IX) iront parfaire le tableau de ce qu’on a pu appeler le « miracle capétien », avant que ne commence le déclin du XIVème siècle.
Texte de Michel Buyssechaert


Voir la bataille de Bouvines racontée sur les vitraux de l'église St Pierre de Bouvines
[Voir moins]


Patrimoine religieux
Eglise Notre Dame de la Visitation

L’église est sur l’un des points hauts du village et a pour vocable primitif, saint Gengoult, qui a plusieurs orthographes pour son nom, dont Gangolf d’Avallon, ou ici, saint Gangon. Né au début du VIIIe siècle, il a été assassiné par l’amant de son épouse le 11 mai 760. Il est devenu le recours des maris trompés ! Il est invoqué aussi pour les maux de jambes… On ne sait s’il a été importé en ce lieu au temps de la villa, ce qui est vraisemblable.
Le vocable actuel, Notre-Dame de la Visitation, est récent... [Lire la suite]
On voit cet édifice sur l’une des gouaches des Albums de Croÿ. C’est alors un édifice modeste, composé de trois parties se succédant sur le même axe. Le pignon du chœur portait la date de 1520, encore visible en 1880. Durant les troubles religieux du XVIe siècle, l’église est saccagée et le curé, Jean Renart, assassiné.
Au XVIIIe siècle, l’abbaye de Cysoing fait rebâtir toute la partie antérieure au chœur et la dote d’une tour datée de 1780. Cette nef avait un plafond plat qui a été remplacé en 1844 par une voûte plâtrée. En 1877 est ajoutée sur le côté gauche une chapelle rectangulaire dédiée à saint Gangon. Trop petite, cette église est agrandie à la fin du XIXe siècle. Le 10 janvier 1880, l’architecte Paul Destombes présente un projet avec chœur carré, transept et couvrement intérieur formé d’une charpente assez savante qui n’eût pas l’heur de plaire ni à l’architecte diocésain, ni à la commune. Il refit ses plans en 1882, avec un chœur en hémicycle, et des voûtes bombées ornées de croisées d’ogives. L’extérieur est abondamment orné de décors de briques. Mais comme toutes les formes sont en plein cintre, cet édifice est qualifié de roman. Il est plutôt éclectique et typique de son époque. Le clocher a été incorporé à cet édifice qui porte au chevet la date incongrue de 1881.
L'orgue aurait été construit par Corneille Cacheux, né en 1687 à Cambrai, Les restes de buffet qui ornent l'orgue actuel, proviendrait de l'orgue de Corneille Cacheux. D'après les archives de la maison Puget, l'orgue actuel est un ancien orgue de salon, livré par Jean-Baptiste Puget à monsieur Pascalin, filateur à Hellemmes en 1896. L'instrument, dans son emplacement actuel, est partiellement habillé de boiseries de récupération probablement de l'ancien orgue sommairement retaillées. La balustrade de la tribune elle-même est hétérogène. Cet orgue a connu plusieurs interventions de la manufacture Delmotte, très active dans la région.
[Voir moins]


D'autres sites à découvrir

Site optimisé et adapté aux smartphones et tablettes
©Jean-Marie Noclain/Sentiers du Nord - 2023